Ce que ce texte met vraiment en cause, toutefois, ce sont les points de procédure qui ont conduit à l'échec de l'initiative du groupe LIOT. Le problème, c'est que sur les points litigieux, ce n'est pas le Gouvernement mais le Parlement, et plus précisément l'Assemblée nationale, son bureau, ses commissions, le président de la commission des finances et, bien entendu, notre présidente elle-même, qui sont en cause et qui devraient être blâmés – si tant est qu'il y ait matière à blâme. L'opposition cherchait un coupable, elle a trouvé le Gouvernement – on se demande bien pourquoi, d'ailleurs – et en fait son bouc émissaire, même s'il est parfaitement étranger à notre querelle de l'article 40.