L'examen d'une motion de censure est à juste titre considéré comme un moment très fort de la vie publique, lors duquel la représentation nationale s'interroge sur la pertinence et la légitimité de l'action du Gouvernement et propose le cas échéant au chef de l'État, et derrière lui au pays, de changer d'équipe, de méthode et de projet. C'est un moment dur de notre vie publique, qui doit en tout état de cause permettre aux dirigeants de la nation de faire, dans le sérieux et la clarté, leur examen de conscience.
Or que nous propose-t-on aujourd'hui à l'appui de cet énième remake de la condamnation du Gouvernement ?