Un socle par répartition auquel nous sommes tous attachés d'une part et, de l'autre, un complément par capitalisation. Pas une capitalisation pour les plus riches ou les seuls fonctionnaires grâce à la Préfon, mais pour tous les salariés. Pas une capitalisation à l'américaine où des fonds anonymes peuvent jouer avec l'épargne des salariés, mais une capitalisation à la française, obligatoire, contrôlée par l'État, qui ferait de chaque Français le bénéficiaire des superprofits. Voilà ce que serait une participation intelligente, au sens où l'entendait le général de Gaulle dans le discours de Bayeux !
En feuilletant mes notes, je suis tombé sur deux articles intéressants. Extrait du premier : « la capitalisation […] en soi est parfaitement acceptable et peut même, bien maniée par un prolétariat organisé et clairvoyant, servir très substantiellement la classe ouvrière. »