Je m'étonne qu'aussi bien à droite qu'à gauche on considère que le numerus clausus existe toujours alors que nous sommes les premiers à y avoir mis un terme. Nous n'aurions pas cette discussion s'il n'était plus en vigueur depuis quinze ou vingt ans. Environ 18 % d'étudiants supplémentaires sont formés. De plus, la mission lancée par notre commission évaluera cette réforme. Probablement sera-t-elle l'occasion de réfléchir à une augmentation des moyens alloués aux universités qui proposent des licences accès santé.
M. Neuder semble considérer que son amendement, comme par magie, réglera le problème des déserts médicaux alors que la loi prévoit déjà de saisir les conférences régionales de la santé et de l'autonomie pour déterminer les besoins en formation d'étudiants en deuxième année, les ARS se déterminant ensuite en fonction de son avis.
Enfin, je suis étonnée que certains proposent d'augmenter le nombre d'étudiants indépendamment des capacités de formation.