Vous avez souligné, madame la ministre, combien le Gouvernement a mené une politique de protection des universités, de la recherche et des étudiants contre la crise, notamment énergétique, avec deux grands axes, le premier contre l'inflation qui menaçait les étudiants et le second concernant la compensation de l'énergie pour les opérateurs. Le fonds exceptionnel de compensation des dépenses d'un quart de milliard d'euros a été abondé, comme vous l'avez indiqué, par divers programmes, notamment le programme 150 pour 200 millions d'euros. Comme l'a souligné le rapporteur spécial, c'est 100 millions d'euros que le Gouvernement a décidé de reporter d'une année sur l'autre. Il faut noter ce double effort du Gouvernement, d'abord en faisant bénéficier les établissements de l'amortisseur et en prévoyant une ligne supplémentaire, puis en la prolongeant une nouvelle fois. Ma question porte sur la manière dont cette aide particulière pourra porter sur le renforcement de la trésorerie. Vous avez parlé des fonds libres et des projets. Comment tiendra-t-on compte de la situation des établissements ?
Monsieur le rapporteur spécial a souligné l'importance du fonds spécial de compensation et vous avez souligné, madame la ministre, la manière dont l'enveloppe de revalorisation indemnitaire, mais aussi de promotion et de repyramidage, a bénéficié à nos chercheurs. Ma question portera plus particulièrement sur la manière dont des chaires de professeurs juniors ou les investissements prévus dans le plan de relance ont pu être protégés ou vont connaître des perspectives d'amélioration dans la période qui vient.