Je suis d'avis que l'examen de ces crédits ne devrait pas donner lieu à des tentatives d'instrumentalisation, particulièrement dans un contexte où la défiance envers nos institutions est présente.
Sur ce point, je regrette un peu, madame la rapporteure spéciale, que vous mettiez en cause la Présidence de la République. Chacun peut comprendre que le nombre de déplacements internationaux du Président de la République a augmenté compte tenu du contexte international tendu. Par ailleurs, les dépenses de fonctionnement, notamment les dépenses de personnel, ont diminué. Je tiens également à souligner que le budget des assemblées a augmenté entre 2020 et 2022, tandis que le budget de la Présidence de la République n'a pas été augmenté entre 2017 et 2022.
Je saisis cette occasion pour saluer le travail des juridictions administratives, qui sont essentielles à l'État de droit et au bon fonctionnement de nos administrations. Dans cette optique, monsieur le ministre, pourriez-vous nous fournir des précisions sur les mesures précisément mises en place pour renforcer les moyens des juridictions administratives dans ce contexte d'augmentation des contentieux ?