Je vous vois consulter vos documents et votre téléphone : je suppose que vous avez sous les yeux les messages auxquels vous faites référence et que j'en suis l'auteur.
Je suis de bonne foi lorsque je vous réponds que je ne sais pas quel courriel j'aurais envoyé, ni à quelle date. Surtout, je prends très au sérieux mon audition par votre commission d'enquête, j'ai prêté serment devant vous et je n'ai pas envie de vous apporter des réponses dont je ne serais pas certain. Je pense avoir été honnête en vous disant que j'étais conscient qu'il avait été recouru à ces procédures en France. La société Uber ne s'en est pas cachée et je n'essaie pas de me défausser de mes responsabilités. Simplement, je ne me souviens plus quel courriel j'ai envoyé moi-même. C'est pour cette raison que je n'ai pas voulu être trop affirmatif dans mes réponses, mais je ne prétends pas pour autant qu'il y ait des faux dans l'enquête Uber files. Si vous constatez que je suis l'auteur des courriels que vous évoquez, je serai ravi de le reconnaître.