Intervention de Andrew Byrne

Réunion du jeudi 25 mai 2023 à 16h00
Commission d'enquête relative aux révélations des uber files : l'ubérisation, son lobbying et ses conséquences

Andrew Byrne, directeur des affaires publiques du groupe Uber :

Lorsque nous avons commencé à travailler en France, la grande partie des échanges entre Uber et les autorités françaises s'est faite avec le ministère des Transports, pour répondre aux besoins de mobilité. Je ne peux pas me prononcer sur les autres noms qui ont été mentionnés, pas plus que sur les enjeux des relations entre les différents ministères.

Pour ce qui est de la directive relative aux travailleurs des plateformes, il est très difficile, pour le moment, d'avoir un avis car elle est en cours d'élaboration. Il est fort probable que la directive évoluera encore dans les six ou huit prochains mois, mais je ne pense pas que l'on puisse considérer les chauffeurs ou les coursiers d'Uber comme des salariés. Uber est implanté dans différents pays européens et son modèle s'adapte aux différentes réglementations ainsi qu'aux précédents juridiques. Par exemple, en Allemagne, l'écrasante majorité des conducteurs Uber sont des salariés et notre modèle est en mesure de s'adapter à cette spécificité, de rester rentable et d'assurer sa croissance, même s'il est moins intéressant pour les coursiers, les chauffeurs, surtout lorsque l'on s'éloigne des villes puisque, dans ce cas, il est plus difficile pour des non-indépendants de travailler pour la plateforme. Nous verrons si nous devons, dans l'avenir, faire évoluer notre business model. En tout cas, nous respecterons la loi et la directive, telle que les pays européens l'appliqueront.

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