Dans les échanges que vous avez eus avec M. Travis Kalanick, vous l'encouragez à envoyer un SMS à M. Macron, mais il vous répond que M. Macron ne serait pas « fair » avec Uber – c'est-à-dire pas juste, trop dur. M. Macron était ouvertement favorable à l'innovation et à l'arrivée d'acteurs de la tech. M. Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, était plutôt favorable à une régulation des transports de personnes pour protéger l'ordre public. Avez-vous joué de ces dissensions pour favoriser l'émergence, dans l'opacité, d'initiatives individuelles ou avez-vous eu, au contraire, le sentiment de ne vous adresser qu'à un seul interlocuteur, le Gouvernement français, qui aurait parlé d'une seule voix pour les transports, l'économie ou l'intérieur ?
D'autre part, avez-vous eu des échanges, réguliers ou non, avec le ministère des Transports, celui de l'Intérieur, Matignon ou l'Élysée ?