Monsieur Pierre-Dimitri Gore-Coty, vous êtes devant une commission d'enquête parlementaire. En tant que représentants de la souveraineté nationale, nous avons à enquêter au sujet du scandale des Uber files. Le consortium international des journalistes d'investigation a révélé une quarantaine d'échanges, dont dix-sept significatifs, entre le ministre de l'Économie de l'époque et les dirigeants d'Uber.
Je vous pose à nouveau la question, puisque vous étiez en fonction durant cette période : les dirigeants d'Uber entretenaient-ils plus particulièrement des contacts, pour s'adresser à M. Macron, avec M. Kohler, M. Lacresse, Mme Bonamy ou d'autres personnes ? Ma question est précise et j'attends des réponses tout aussi précises.
Monsieur Andrew Byrne, vous êtes en désaccord avec la Commission européenne qui, comme elle l'indique dans son étude d'impact, considère que les chauffeurs Uber sont des salariés. C'est bien entendu votre droit de le penser.