Malheureusement je ne puis vous donner ces noms dans l'immédiat car je ne les ai pas ici, mais en Californie. Nous vous répondrons donc par écrit. Afin de garantir la transparence de notre activité, des rapports sont régulièrement rendus en ce domaine.
La directive européenne nous offrira l'occasion de distinguer les faux des vrais indépendants. Uber, me semble-t-il, fait travailler de vrais indépendants. Nous nous fions en effet aux souhaits des coursiers et des livreurs. Je vous le disais, notre modèle a évolué ces dernières années et il est à présent bien différent de celui qui prévalait en 2016 ou 2017. Nous avons pris des mesures pour le préciser afin de mieux informer en amont les utilisateurs d'Uber, par exemple en indiquant les recettes collectées par les chauffeurs indépendants. C'est un moyen pour eux de contrôler leur travail.
Pour ce qui est des critères, nous souhaitons en effet qu'ils soient précisés juridiquement pour tirer pleinement les conséquences des décisions de justice rendues en la matière et répondre à ce qui est attendu des plateformes.
Le dialogue social est au cœur du processus. Depuis longtemps, nous voulons faire entendre la voix des coursiers. C'est vrai, notre société de San Francisco, fondée sur la technologie, a pu négliger les conditions de travail des coursiers et des chauffeurs. Cet état d'esprit a évolué et le dialogue social permettra de mieux faire valoir leurs revendications, pour améliorer leurs conditions de travail mais aussi l'administration de la plateforme. Le dialogue social a d'ailleurs progressé ces douze derniers mois en France. Nous avons signé deux accords, mais beaucoup reste à faire et nous comptons en signer bien d'autres.