Je vais clarifier ma pensée pour lever toute ambiguïté. Je voulais simplement vous dire que nous offrons aux travailleurs des plateformes l'opportunité de trouver un emploi sans être soumis aux pratiques discriminatoires qui sévissent malheureusement dans tous les pans de notre société.
S'agissant du casier judiciaire, personne ne peut obtenir la carte professionnelle de chauffeur de VTC si son casier judiciaire n'est pas vierge. Nous ne contrôlons pas nous-mêmes les casiers judiciaires mais nous vérifions l'authenticité de la carte professionnelle.
Concernant l'activité de livraison Uber Eats, nous n'avons pas le droit de demander une copie du casier judiciaire, ce qui ne nous empêche pas de nous préoccuper de la sécurité de ceux qui travaillent pour l'application, chauffeurs ou coursiers, ainsi que de celle de leurs clients. Nous vérifions par conséquent toutes les remarques ou les observations qui parviendraient à notre connaissance, y compris de la part d'un restaurateur. Nous prenons très au sérieux tout ce qui pourrait nous être rapporté à ce sujet pour que la plateforme soit la plus sûre possible.
Quant à l'éventuelle irrégularité de certains travailleurs, nous vérifions systématiquement tous les documents qui sont nécessaires pour autoriser un coursier à travailler en France. La société Ubble à laquelle nous faisons appel pour analyser ces documents s'accorde avec nous sur la validité des documents qui permettent de travailler en France.
Aucun coursier ne peut légitimement s'inscrire sur la plateforme s'il n'a pas présenté les documents qui justifient l'autorisation de travailler. De notre côté, nous faisons le maximum pour nous assurer que les documents qui nous parviennent sont authentiques.