Intervention de Andrew Byrne

Réunion du jeudi 25 mai 2023 à 16h00
Commission d'enquête relative aux révélations des uber files : l'ubérisation, son lobbying et ses conséquences

Andrew Byrne, directeur des affaires publiques du groupe Uber :

Nous ne remettons pas en cause l'existence de telles communications qui reflètent les discussions internes à l'époque. C'est vrai, c'est arrivé durant la période en question. Ce que je peux dire c'est que je travaille dans cette entreprise depuis 2014 et j'étais donc là lorsque ces événements se sont produits. Je serai franc : mon activité de lobbyiste ne m'a jamais conduit à faire quoi que ce soit de nature à compromettre mon intégrité personnelle. En vérité, on ne sait pas si les faits que vous dénoncez se sont réellement produits ou s'il s'agit juste de correspondances qui en parlent. Il n'en demeure pas moins que recruter des personnalités publiques ou financer des études ou des articles en sa faveur n'est pas acceptable. Nous ne le faisons pas, rien de tel ne se produit aujourd'hui. Au contraire, nous souhaitons renforcer la transparence dans notre activité de lobbying et nous voudrions inciter les autres sociétés de lobbying à faire de même pour que nous respections tous les mêmes règles.

Depuis neuf ans que je travaille chez Uber, je constate, et Pierre-Dimitri ne me contredira sans doute pas, que la culture de l'entreprise a profondément changé. Nous ne nous entretenons plus de la même manière avec les autorités publiques et nous avons renforcé le dialogue avec les coursiers et les chauffeurs. Depuis 2017, toutes ces pratiques inacceptables, comme le kill switch, n'ont plus cours.

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