Je souhaite vous interroger au sujet du « Better deal », dont vous avez exposé le principe dans un article sponsorisé intitulé : « Une meilleure offre pour les travailleurs des plateformes européennes », paru en février 2021. Dans ce document, vous défendez votre stratégie, qui consiste à établir un meilleur dialogue entre les plateformes et les travailleurs. Vous notez que certains pays européens ont ouvert la voie et vous mentionnez la France, notant que celle-ci a achevé une série de réformes progressistes, qui garantissent une plus grande transparence et des protections pour les travailleurs, telles que l'assurance obligatoire et la formation professionnelle.
Votre stratégie vise, dites-vous, à promouvoir le dialogue social entre les plateformes, les États et les travailleurs. Cela m'amène à vous demander ce que vous pensez de la politique française. Comment analysez-vous la création de l'Autorité des relations sociales des plateformes d'emploi (Arpe), qui a vu le jour en avril 2021 ? Que pensez-vous par ailleurs de la position de la France, qui est assez éloignée, voire opposée à la directive européenne relative à la présomption de salariat ? Et que pensez-vous, vous-même, de cette directive, actuellement en débat ?