C'est large. Mais la commission d'enquête sur la souveraineté énergétique a fait deux fois plus d'auditions que nous.
Je rappelle que nous votons aujourd'hui non pas seulement pour autoriser la publication du rapport, mais sur le fond. Il ne s'agit pas seulement de reconnaître que le travail de la rapporteure a été sérieux, comme pour une mission d'information.
Or je ne peux pas cautionner le fait que vous écartez les ingérences américaines, dont vous écrivez qu'elles « se situent à la lisière du champ de cette commission d'enquête ». Vous les limitez d'ailleurs à la question du lawfare, c'est-à-dire de la « guerre du droit ». M. Fillon nous a pourtant dit, sous serment, que les ingérences américaines avaient des conséquences considérables. On ne peut pas laisser de côté ces déclarations de quelqu'un à qui il y a sans doute des reproches à faire, mais qui a tout de même été Premier ministre de la France pendant cinq ans ! On ne peut pas non plus laisser de côté comme vous le faites les écoutes de la National Security Agency (NSA). Les plus hautes autorités de l'État ont été écoutées.