C'était essentiellement la ministre de l'outre-mer. Mme Annick Girardin, ou son directeur de cabinet, représentait la porte d'entrée. Ce dernier me conviait à ses réunions avec différents opérateurs. Après 2020, il y a eu un changement de ministre, d'équipe et aussi la crise liée à la Covid-19.
Le ministre Jean-François Carenco m'a fait venir dès la fin août et m'a demandé si je dépendais de Bercy. J'ai répondu que j'étais indépendant, à son service et que je ne prenais pas mes positions sur Bercy. Je lui ai fait part des difficultés de missions, notamment le manque de reconnaissance institutionnelle, le manque de moyens. Il m'a dit qu'il se faisait fort d'obtenir un gain de cause sur mes propositions. Nous avons lancé une nouvelle lettre de mission plus complète, qui indiquait je pouvais recourir aux services locaux et centraux sur un certain nombre de choses, avoir l'accès aux données publiques et fiscales. La démarche n'a pas été finalisée parce que les administrations rechignent. Elles se demandent ce qu'est cet objet administratif non identifié qui vient faire la mouche du coche, demander de travailler dans certains sens, bousculer les procédures.