Oui, de conseil, de boîte à idées, mais je n'avais pas de pouvoir d'investigation, de pouvoir de commandement sur les gens qui ont des pouvoirs d'investigation. J'avais des contacts réguliers avec les collègues des directions de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DEETS) ultramarines, mais je ne pouvais rien leur imposer. J'avais des contacts réguliers avec les cabinets des ministres pour rappeler l'ambition gouvernementale de développer la concurrence en outre-mer, de faire des choses pour SAFO et NG Kon Tia ou pour GBH et Vindémia. Ils ne m'ont pas suivi, ce que je peux comprendre. Ils ont reconnu qu'il y avait un intérêt, mais ont estimé qu'il ne fallait pas mettre le pied dans un chemin qui va les amener à être sollicités à tout moment.
L'étude Bolonyocte, à laquelle je n'ai pas participé, me laissait penser que tous les points n'avaient pas forcément été regardés et qu'elle méritait un examen approfondi, dès lors que certaines de ses objections me paraissaient fondées.