Sous le président Nicolas Sarkozy, elle s'était appliquée au taux de 0,2 %, puis au taux de 0,3 % sous la présidence de François Hollande. Nous avons en conséquence l'occasion de tous nous retrouver sur un dispositif qui a fait l'objet d'efforts partagés sur tous les bancs au cours de son histoire.
Comme l'ont rappelé plusieurs collègues, la TTF constitue un levier essentiel pour financer l'aide au développement. En améliorant le rendement de cette taxe, on augmentera en effet la part allouée à l'aide publique au développement. Nicolas Sarkozy disait que la TTF était « techniquement possible, financièrement indispensable, moralement incontournable ». C'est aussi l'occasion pour nous tous de montrer que le combat en faveur de la solidarité internationale – car c'est bien cela qui se joue avec ce texte – n'a pas de famille politique. Nous sommes nombreux à le mener et nous le poursuivrons, du moins je l'espère.