Il s'agit là également d'un enjeu, tout aussi important, de maîtrise de nos dépenses publiques – cela vaut d'ailleurs pour les moyens dédiés à l'aide médicale de l'État comme pour l'ensemble de notre action. En ce sens, le Gouvernement partage bien évidemment la volonté de transparence que traduit cette proposition de résolution relative aux chiffres liés à l'AME. C'est tout l'objet des mesures d'évaluation et de renforcement des contrôles défendues par le Gouvernement depuis 2017.
Ainsi, il a été confié à l'IGF et à l'Igas la mission d'évaluer et d'objectiver, de manière dépassionnée, la réalité des fraudes à l'aide médicale de l'État.