– j'insiste, elle ne cherche pas à supprimer l'AME –, invite le Gouvernement à la recentrer sur les seuls soins urgents, comme cela se fait dans la quasi-totalité des autres pays de l'Union européenne.
Par ailleurs, le texte invite également le Gouvernement à revoir les conditions d'accès à la procédure d'admission au séjour pour soins, à la protection santé des demandeurs d'asile provenant de pays sûrs et au maintien des droits expirés.
En effet, comment comprendre qu'un Américain ou un Canadien puisse obtenir un titre de séjour pour se faire soigner en France à l'aide de thérapies innovantes et onéreuses, pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros par an et par personne ? Comment laisser des ressortissants de pays sûrs, qui savent qu'ils n'obtiendront jamais l'asile, le réclamer dans le seul et unique but de bénéficier d'une couverture médicale gratuite ?