…ce qui déporte le problème du manque de places.
Afin d'accroître les ressources propres des établissements, l'augmentation des droits d'inscription est largement évoquée. Une évolution graduée en fonction de la capacité contributive de la famille de l'étudiant pourrait être étudiée. Les boursiers, qui sont exemptés de droits d'inscription, représentent 25 % des effectifs. Pour ce qui est des conditions de logement, la question des partenariats pourrait être intégrée dans le futur plan de financement pluriannuel. Il convient d'envisager une autre piste : celle des stages et des formations en alternance, suivis actuellement par 1 % des 20 000 étudiants. Comment appréhendez-vous la question du coût du concours d'entrée aux Ensa ? Une harmonisation et un relèvement de ce coût peuvent-ils être envisagés pour les non-boursiers ?
Malheureusement, je tiens à le rappeler, la situation des écoles d'architecture, notamment leur paupérisation, n'est pas sans rappeler celle des écoles d'art en France.
Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires regrette que cette proposition de résolution aborde la question uniquement par le prisme financier, en omettant des mesures relatives au modèle pédagogique. Il adoptera néanmoins une position favorable à ce texte, car il s'agit d'une première et importante pierre à l'édifice.