L'exiguïté et la vétusté des locaux représentent un autre problème. Je pense à l'Ensa Paris-La Villette, qui compte 2 215 étudiants et aurait besoin de 10 000 mètres carrés supplémentaires pour assurer ses enseignements dans de bonnes conditions. La vétusté des locaux pèse en outre sur le budget de fonctionnement des Ensa. Certes, des investissements ont été réalisés pour améliorer le parc immobilier des écoles, mais il reste tant à faire pour nombre d'entre elles ! Des efforts plus importants encore devront impérativement être réalisés pour augmenter les capacités d'accueil des établissements, donc les effectifs d'étudiants.
Le rapport de l'Igac et de l'IGESR que j'évoquais précédemment a émis vingt-neuf recommandations, invitant à réorganiser les enseignements, à créer de nouveaux diplômes et à développer l'alternance et le maillage territorial des écoles nationales supérieures d'architecture. Mais, pour pouvoir les mettre en œuvre, il faut que l'État consacre enfin les moyens humains et financiers qui manquent tant aux Ensa. Cette proposition de résolution envoie un signal fort et contient des préconisations importantes qui offrent une première réponse à cette situation. C'est pour cette raison que le groupe Les Républicains soutient son adoption.