Cette culture de la qualité, du retour d'expérience et du résultat doit irriguer tous les niveaux de l'action publique en nous obligeant à nous placer du seul point de vue qui compte : celui de l'usager. À cet égard, je veux saluer le travail conduit par la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) pour publier le fort précieux baromètre de l'action publique.
Cette séance marque la fin d'un mois de mobilisation de cinquante rapporteurs spéciaux, qui se sont penchés sur vingt-six thématiques. Nous souhaitons saluer l'ensemble du travail réalisé. Sans viser une impossible exhaustivité, j'évoquerai quelques conclusions qui se distinguent plus particulièrement selon nous et qui nous paraissent utiles pour les débats des prochains mois.
S'agissant tout d'abord du logement, un effort budgétaire et fiscal de 38 milliards a été consenti. La mise en œuvre effective du plan « logement d'abord » a permis d'offrir une solution à 440 000 personnes sans sacrifier l'hébergement d'urgence. Outre le plafonnement des loyers à 3,5 %, notons le bilan très positif du dispositif du bail réel solidaire visant à faire baisser le prix des logements – une dynamique que nous devons encore amplifier.
La rénovation énergétique des bâtiments est sans précédent grâce à l'impulsion donnée par MaPrimeRénov', puisque 670 000 logements ont été rénovés en 2022 – un chiffre inédit. Nous ne nions pas pour autant certaines difficultés. Notre collègue David Amiel propose d'ailleurs un prêt avance mutation, un instrument innovant pour mobiliser le secteur bancaire au service de la rénovation.