Pour examiner le projet de loi de programmation militaire, nous avons accompli un marathon de quatre semaines qui s'achève aujourd'hui. Nous pouvons nous féliciter de la bonne tenue des débats, mais aussi de leur exhaustivité. Chacun des groupes, au sein de l'hémicycle, a eu l'occasion de défendre sa conception, fût-elle contradictoire, de la place de la France dans le monde, en examinant les alliances et les choix stratégiques de notre pays pour les sept prochaines années.
Nous faisons le choix de renouveler notre engagement auprès de nos partenaires européens et atlantiques, et de nous engager tout aussi résolument en faveur de la modernisation de notre dissuasion nucléaire et du renouvellement d'un modèle d'armée robuste et cohérent, adapté à des engagements plus durs.
Notre groupe se félicite des réelles avancées qu'il a obtenues sur ce texte, grâce à la majorité qui a bien souvent travaillé dans un esprit constructif avec l'ensemble des sensibilités représentées au sein de l'Assemblée.
Ces avancées concernent d'abord et avant tout les femmes et les hommes qui se battent chaque jour pour préserver notre sécurité et celle de nos alliés, parfois jusqu'au sacrifice suprême. Pour les militaires, leurs conjoints et leurs enfants, nous avons porté haut les ambitions du plan « famille 2 ». C'est un investissement durable de 750 millions d'euros, réalisé au plus près des territoires et des collectivités. Nos militaires seront ainsi mieux protégés en opération extérieure : dès le premier jour passé sur un théâtre d'opérations, toute blessure ou maladie dont ils seraient victimes sera désormais considérée comme imputable au service.