Monsieur le rapporteur, je regrette que les membres de la NUPES, dont vous êtes la nouvelle égérie, ne vous entendent pas évoquer la natalité, car à chaque fois que j'ai essayé d'en parler dans ce débat animé, je n'ai reçu de leur part que des quolibets ou du mépris. Je l'ai souvent dit, le taux de fécondité en France est de 1,7 alors que les femmes désirent plutôt 2,5 enfants. Il suffirait d'envoyer des signaux qui permettraient aux femmes françaises d'avoir les enfants dont elles ont envie. Il n'était évidemment question de forcer personne – seule Sandrine Rousseau a pu le penser.
Ne pas supporter la natalité est inimaginable en matière de retraites. On le sait, François Bayrou l'a dit, on ne peut pas, dans le système français, faire fi de cette donnée. La natalité doit être florissante pour que ce modèle fonctionne. Ne pas la supporter, c'est être antisocial. Nous avons tous nos contradictions, monsieur de Courson, mais vos alliés de circonstance sont très loin de penser comme vous.