Certains collègues ont exprimé leur soutien, et d'autres leur opposition à la réforme des retraites. Tous les points de vue sont bien évidemment légitimes, mais la question qui nous est posée aujourd'hui est de savoir si l'Assemblée nationale sera en mesure, la semaine prochaine, de se prononcer sur l'abrogation de cette réforme ; elle est – et c'est peut-être ce qui explique l'ambiance assez tendue de notre réunion – de savoir si vous allez-vous livrer au braquage antidémocratique que vous avez préparé depuis maintenant plusieurs jours, dont une ministre du Gouvernement a fait l'aveu en déclarant que vous feriez tout pour que ce débat n'ait pas lieu, et que la Présidente de l'Assemblée nationale a elle aussi avoué en se déclarant prête à torpiller le texte abrogeant la réforme.
Nous maintiendrons ce débat le plus longtemps possible, parce que nous voulons voter dans l'hémicycle jeudi prochain. Nous allons continuer à nous battre !