Les conditions ne sont pas réunies pour travailler décemment, madame la présidente, sinon vous assisteriez vous-même à nos travaux debout, pour donner l'exemple.
Lors de précédentes niches parlementaires, vous avez montré que vous ne faisiez aucun cas des droits du Parlement. J'avertis solennellement nos collègues du groupe Les Républicains du risque qu'ils prennent en prêtant les mains à la manœuvre que vous organisez pour faire supprimer l'article 1er. Lors de leur niche parlementaire, le Gouvernement a mené une obstruction scandaleuse alors qu'il y avait une majorité dans notre hémicycle. Aujourd'hui, alors que les droits du Parlement sont bafoués, vous sortez l'article 40 du chapeau pour empêcher l'examen du texte en séance. C'est inadmissible. Demain, chers collègues du groupe Les Républicains, vous serez à nouveau les victimes de ce type de manœuvre. C'est la démocratie elle-même qui est en danger.