Il est compliqué de prendre la parole sereinement dans de telles conditions. Au moins vingt députés sont debout, mais ce n'est pas grave : debout nous resterons, contre la retraite à 64 ans.
Vous ne semblez pas très sereins. En commission des affaires étrangères, d'où je sors, nous auditionnions ce matin la directrice générale d'Engie. Nous avons proposé des méthodes de financement d'une retraite à 60 ans, par exemple la taxation des superprofits. Les débats sur ce sujet sont nécessaires. Pourtant, vous essayez constamment de les empêcher, par diverses manœuvres politiciennes. Les parlementaires seront-ils désormais réduits à subir les décisions d'un seul homme dans son palais ? Nous ne le souhaitons pas.