Le point sur les conditions de travail a été fait. L'ancien député Thomas Mesnier ayant été battu par René Pilato, l'on se sent beaucoup plus en danger, personne n'étant susceptible de nous aider le cas échéant !
La volonté populaire peut-elle s'exercer par le biais de ses représentants ? C'est cela qui se joue ici, c'est cela le débat, depuis six mois : a-t-on le droit de voter dans ce Parlement ? Ou bien devons-nous travailler comme cela, entassés, onze députés debout ?
La majorité n'a visiblement rien à dire sur le sujet, puisque ses députés ne demandent pas la parole, mais nous, nous nous demandons s'il y a deux poids deux mesures dans ce Parlement. Lorsque vous déposez des amendements ou des propositions de loi qui coûtent de l'argent, tout se passe très bien. Ainsi, quand vous avez voulu rendre les drapeaux européens obligatoires partout, vous avez dit qu'on s'occuperait de la facture plus tard ! Et pour les 8 milliards d'euros de la proposition de loi sur le bien-vieillir, vous avez dit qu'il n'y avait pas de souci, qu'on verrait plus tard ! Même votre collègue Mme Janvier a indiqué qu'il n'était pas acceptable d'en arriver là et de vouloir interdire au législateur d'engager des frais.