Mesurez-vous le mal que vous faites aujourd'hui, non seulement au travail et aux travailleurs, mais au pays et à la démocratie ? Un membre du Gouvernement a dit : « Nous ferons tout pour que ce débat n'ait pas lieu ». Et vous allez tout faire aujourd'hui pour que le vote n'ait pas lieu, dans l'hémicycle, au sein de l'Assemblée nationale, alors que tous les travailleurs français sont concernés.
Vous faites sécession d'un pays qui vous dit non. Un pays où les quatre cinquièmes des salariés s'opposent à vous, un pays où même Charles de Courson devient un symbole de la rébellion ! Vous faites aujourd'hui sécession avec le pays tout entier.