Il faut une réforme des retraites, pour des raisons démographiques et financières, et vous le savez, monsieur le rapporteur. La seule qualité de votre texte, c'est de nous permettre d'avoir le débat dont nous avons été privés dans l'hémicycle : nous n'avons jamais pu discuter de l'âge de départ. Mais vous nous projetez dans une impasse constitutionnelle – l'article 40, vous le connaissez mieux que tout le monde ! – et une impasse financière. Au lieu de protéger le système de retraite des Français, vous le fragilisez. Quelle surprise de voir Charles de Courson, qui m'a expliqué le mur de la dette et la règle d'or budgétaire, avec qui j'ai cosigné des amendements pour repousser l'âge de départ à 65 ans, fouler tout cela aux pieds !