La continuité territoriale représente, pour les outre-mer, un enjeu de taille, ne serait-ce que parce que 80 % des échanges économiques se font avec l'Hexagone et l'Europe. Cette densité des relations économiques avec l'Hexagone est d'ailleurs un sujet en tant que tel. Ces échanges sont nécessités par un certain nombre de services, notamment en matière de formation et de santé, mais aussi par la diaspora ultramarine dans l'Hexagone. Si celle-ci a été organisée à une époque par l'État, c'est une réalité qui impose de maintenir les rapports familiaux.
Rappelons cependant que ce gouvernement et celui que l'a précédé ont fait passer les crédits pour l'outre-mer de 2 milliards à 2,9 milliards d'euros, et les crédits transversaux pour l'outre-mer de 17 milliards à 22 milliards d'euros. En matière de continuité territoriale, le budget de Ladom est passé de 22 millions à 70 millions d'euros. Des efforts ont donc été consentis.
Dans la perspective d'une réforme de Ladom et du prochain conseil interministériel de l'outre-mer, nous devons avancer sans esprit de polémique pour améliorer la situation des ultramarins.