Je regrette que l'on fasse de la politique sur une photographie de nos comptes et que l'on ne se réjouisse pas de l'existence de ce nouvel outil à la disposition du Parlement. Vous nous dites, madame Pires Beaune, qu'il ne va pas assez loin, mais sa création représente déjà un progrès.
Monsieur Guiraud, vous nous reprochez dans le même temps d'avoir des comptes de la sécurité sociale en bon ordre et des compensations de l'État insuffisantes. Il est impossible de formuler ce double reproche.
Monsieur Castellani, vous vous plaignez d'une absence de maîtrise globale des comptes, mais il y a deux salles, deux ambiances : pourquoi avez-vous déposé une proposition de loi, actuellement examinée par la commission des affaires sociales, visant à mettre à mal notre système de retraite ? Il faudrait que vous nous répondiez sur cette contradiction.