La présentation du document budgétaire de la mission Immigration, asile et intégration, qui comprend les programmes 104 et 303, ne permet pas toujours de mener une bonne analyse des crédits.
Pouvez-vous préciser quel est le coût réel pour l'État de l'hébergement des demandeurs d'asile ? Il semblerait que l'hébergement en hôtel augmente en Île-de-France ; à l'échelle nationale, on entend régulièrement évoquer une dépense annuelle de 1 million pour ce type d'hébergement. Pouvez-vous le confirmer ?
Pour le seul accueil des réfugiés ukrainiens, l'État français a dépensé 471,6 millions dans le cadre du programme 303. Mais il semblerait que d'autres dépenses aient été engagées par d'autres programmes, ce qui porterait le coût global à 634 millions en 2022.
Je ne vous apprends rien en disant que les OQTF constituent le gros point noir de la politique migratoire française. Comment entendez-vous faire en sorte que les laissez-passer consulaires ne soient plus délivrés au compte-gouttes ?
Enfin, comment expliquez-vous la surexécution du programme 303, avec des dépenses supérieures de presque 20 % à ce qui avait été initialement prévu – soit 277 millions de plus que la somme originelle de 1,459 milliard ?