La surveillance relève de la compétence et de la responsabilité des diocèses. Nous en discutons avec la Conférence des évêques de France mais nous ne pouvons nous substituer à eux. Cependant, je répète que les actions se mènent en bonne intelligence avec les différents services de l'État.
Ensuite, nous souhaitons nous inspirer de ce qui est fait pour initier des travaux de sécurisation sur d'autres types de patrimoine. Je pense par exemple aux caméras thermiques, qui avaient d'abord été testées dans deux cathédrales. Il est vrai que les basiliques et les abbatiales ont des caractéristiques souvent proches des cathédrales, même si tout ne peut pas se répliquer.
L'enjeu de la formation de tous les acteurs concernés est essentiel, mais les exercices d'évacuation des œuvres et de sécurité incendie le sont tout autant. Ensuite, les effectifs des DRAC n'ont pas diminué : ils sont stables depuis 2021. Ainsi, 2 388 ETP en DRAC figurent dans le PLF 2023. Compte tenu du renforcement de la déconcentration, les DRAC ont même vocation à jouer un rôle encore plus important à l'avenir.
Je vous remercie par ailleurs d'avoir défendu les ABF : on peut très bien concilier préservation du patrimoine et développement des énergies renouvelables. J'ai d'ailleurs rédigé une circulaire à cet effet.
En conclusion, je tiens à vous indiquer les efforts du ministère en faveur du patrimoine. Ainsi, en 2023, 466 millions d'euros seront dépensés pour les monuments historiques, soit 7 % de plus de que l'année dernière, mais surtout 40 % de plus par rapport à la fin du quinquennat de François Hollande. Le soutien du patrimoine est non seulement vital pour notre culture et la transmission aux futures générations des joyaux de notre histoire, mais il a également un rôle économique puisqu'il concerne des emplois, des métiers et des entreprises, dont l'impact est très important pour les territoires.