En France, 2,5 millions de personnes sont en situation d'illettrisme. Vous avez annoncé vouloir lutter plus efficacement contre ce fléau en rendant universel le droit de savoir lire, écrire et compter. Pour cela, vous travaillez avec l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, l'ANLCI. En tant que coprésidente du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur l'illettrisme et l'illectronisme, je vous en remercie.
Vous menez des actions afin de renforcer les savoirs fondamentaux dans les lycées professionnels. Ainsi, la réforme de la voie professionnelle propose la mise en place d'heures de français ou de mathématiques en effectifs réduits en seconde professionnelle. Serait-il possible d'utiliser des outils numériques à l'instar de Tacit, solution issue d'un projet de recherche mené par l'université de Rennes 2, destinée aux collèges et aux lycées, qui aide à apprendre et à mieux comprendre ? Cette plateforme accessible en ligne aide les élèves qui rencontrent des difficultés de lecture – soit malheureusement 28 % des élèves entrant en CAP – et leur permet de prolonger leurs efforts en dehors des heures de classe sans peser de façon significative sur le temps enseignant.
Une généralisation de tels dispositifs – Tacit, Projet Voltaire ou autre – serait-elle envisageable ? Quels autres outils envisagez-vous de mettre en place ?