Au terme de ces échanges, je constate que notre commission a globalement exprimé trois préoccupations.
En premier lieu, elle s'interroge sur l'intérêt d'une économie fondée sur le libre-échange ou sur d'autres bases. Sur cette première préoccupation, les membres de la commission sont divisés ; pour les deux autres, en revanche, une unité se fait jour.
Notre deuxième préoccupation concerne la réciprocité sur laquelle doivent être fondés les échanges. Nous attendons que le Gouvernement soit très ferme, dans les négociations, quant au respect des exigences par tous les partenaires. Comme le président de la République, nous espérons que l'ère de la naïveté est close.
La troisième préoccupation, partagée par tous les groupes, porte sur le lien entre le développement des échanges commerciaux et le maintien d'un très haut niveau d'exigence en matière écologique, pour la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique, et pour protection des ressources naturelles.
Si vous défendez, au niveau international, ces deux principes – la réciprocité et la sauvegarde de la planète –, vous serez profondément soutenu par cette commission. Pour le reste, chacun a ses opinions idéologiques.
Je vous remercie de vous être prêté à cet exercice difficile du « ping-pong », qui ne laisse pas aux membres du cabinet le temps de rédiger des notes entre deux questions et permet, de ce fait, de tester la compétence du ministre. Elle a été testée, de façon satisfaisante à mes yeux !