Le déficit commercial français atteint des sommets, à 164 milliards d'euros. Il n'est pas seulement lié à l'énergie : ainsi, le déficit lié aux produits manufacturiers a doublé depuis 2019, passant de 35 à 78 milliards d'euros. Selon une note du haut-commissariat au plan, nous sommes déficitaires pour les deux-tiers des produits. Or, malgré la crise du Covid qui a montré combien nous étions « à poil », malgré la guerre en Ukraine qui a montré notre dépendance, votre discours reste inchangé : il faut aller chercher le capital des multinationales anglo-saxonnes et faire la danse du ventre lors de Choose France plutôt que de mobiliser le capital national qui, d'après la note du haut-commissariat au plan, n'est pas au rendez-vous.
On nous rabâche depuis quarante ans qu'il faut exporter plus et vous nous parlez vous-même d'un plan « export ». Pourtant, notre premier objectif devrait être d'importer moins. Plutôt que de signer des accords de libre-échange, il faudrait négocier des accords de coopération.
Lors de son voyage en Chine, de quoi le président de la République a-t-il discuté, en matière de déficit commercial, avec le président chinois ? L'accord avec le Mercosur passera-t-il devant l'Assemblée nationale ?