Nous prêtons une grande attention aux voies du commerce mondial, lequel passe à 90 % par la mer. Les 10 % restants se font majoritairement par des transports terrestres, le ferroviaire étant alors privilégié par rapport à la voie routière. Il y a quinze jours, je me suis rendu au Kazakhstan et en Ouzbékistan, où j'ai pu étudier les questions relatives aux voies d'accès. Nous y travaillons avec nos partenaires. Je rappelle que cette difficulté, qui peut handicaper certaines entreprises dans l'acheminement de leurs matériels, a été créée par la Russie : c'est la Russie qui a envahi l'Ukraine et provoqué les sanctions. Couper des voies d'accès n'était pas une décision brutale de l'Union européenne. Nous espérons que la Russie mettra fin le plus rapidement possible au conflit, qu'elle se retirera de l'Ukraine et qu'elle restaurera la souveraineté territoriale intégrale de ce pays : cela permettra un rétablissement des voies de communication classiques.