Nos relations avec l'Australie ont souffert de l'affaire AUKUS mais le gouvernement australien qui avait pris cette décision a été lourdement battu dans les urnes et nous avons noué de très bonnes relations avec celui qui lui a succédé. Je me suis rendu en Australie et j'ai reçu mon homologue australien en France. Les négociations avec ce pays avancent bien. Comme je l'ai dit, nous poussons certains intérêts de manière offensive, en particulier pour la filière agricole ; j'ai parlé de la filière porcine mais je pense également à la filière charcuterie, qui souhaite s'implanter davantage en Australie. Nous poussons aussi l'industrie agroalimentaire et nous avons des intérêts stratégiques dans les minerais critiques afin d'alimenter notre propre transition énergétique.
Les négociations avancent. J'ignore si elles se concluront rapidement. Ce pourrait être le cas d'ici à la fin de l'année si le rythme est tenu. Trouver l'équilibre que nous recherchons serait une bonne nouvelle pour la France.