Avec la Chine, nous ne menons pas une stratégie de découplage, à l'instar des États-Unis, mais plutôt une stratégie de de-risking. Cela signifie que nous souhaitons colocaliser certaines productions pour ne pas dépendre exclusivement de nos partenaires chinois.
Cette stratégie de de-risking implique des relocalisations, en France, d'entreprises stratégiques et souveraines, tandis que d'autres entreprises, moins stratégiques et moins souveraines, pourront être relocalisées ou colocalisées dans des territoires d'Asie centrale, de la zone indopacifique, d'Afrique et d'Amérique latine, où il existe souvent une main-d'œuvre qualifiée et abondante. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me rendrai au Brésil et au Chili dans quinze jours.