La zone indopacifique est stratégique pour la France, qui en fait partie puisque plus de 1,6 million de nos concitoyens vivent dans les territoires français de l'Indopacifique et que plus de 2 millions de Français résident dans les autres pays de la zone. C'est là que bat le cœur économique de la planète, probablement encore pour plusieurs années, et que vit une grande partie de l'humanité.
Pour autant, je ne pense pas que nous nous désintéressions de l'Amérique latine. Au contraire : un accord est en phase de signature avec le Chili, où je me rendrai, ainsi qu'au Brésil, pour entretenir le dialogue avec les communautés françaises et les autorités de ces pays. Un accord est également en discussion avec le Mexique. Nous sommes toujours en discussion avec les pays du Mercosur – certes, depuis vingt ans, mais cela montre que nous cherchons à entretenir des relations commerciales, avec une politique de commerce équitable et loyal.
Nous investissons également dans certains de ces pays, par exemple dans les minéraux en Argentine, où Eramet est en train de construire une mine, mais aussi dans le lithium au Chili et dans le smartfloor au Mexique. Nous entretenons ces relations stratégiques, qui vont dans le sens de la souveraineté européenne dans l'accès aux matières premières.