Votre discours est le même que celui que tenaient Jean-Yves Le Drian et Jean-Baptiste Lemoyne. Lorsque vous êtes arrivés aux affaires, il y a six ans, vous teniez les mêmes propos, en affirmant que rien n'avait été fait au cours des trente dernières années et que tout allait changer ; or, six ans plus tard, au-delà de la crise énergétique et de celle du Covid que vous avez mentionnées et qui ont touché le monde entier, nous faisons encore preuve d'une forme de naïveté. J'aimerais avoir un ministre combatif, demain à Bruxelles, pour aborder le sujet du subventionnement de l'économie aux États-Unis et en Chine. Alors que l'État intervient massivement dans ces deux pays, l'Europe s'interdit de réguler et d'intervenir, considérant que les États ne doivent pas participer aux négociations ou subventionner l'économie, ce qui se traduit par une perte de parts de marché.
Bruno Le Maire – comme avant lui Jean-Yves Le Drian et Jean-Baptiste Lemoyne – explique que nous devons avoir des entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui exportent. Mais les chefs d'entreprise de la vallée de la Meuse, très industrielle, me disent ne pas savoir comment s'y prendre. Comment améliorer le dispositif et orienter davantage nos entreprises vers l'exportation ?