Monsieur le rapporteur général, arrêtez de vous réfugier derrière l'Agence France Trésor, que nous ne mettons pas en cause. Ce qui est en cause, c'est le fait que, depuis qu'Emmanuel Macron est arrivé dans les sphères du pouvoir, nous avons émis 150 milliards d'euros de dette indexée sur l'inflation. Et quand bien même c'était l'Agence France Trésor qui avait changé de doctrine, cette dernière aurait dû être validée par un ministre ou le Président de la République.
Ce n'est pas rien, 150 milliards, et je ne dis pas qu'il n'y a pas débat sur la question de l'indexation – pour ce qui nous concerne, nous sommes contre, car rien ne garantit qu'il n'y aura pas, dans les cinq ou six ans à venir, un nouveau choc susceptible de faire repartir l'inflation. Ce que nous disons, c'est que, depuis qu'Emmanuel Macron est arrivé dans les sphères du pouvoir, cette politique d'indexation sur l'inflation a pris une ampleur considérable, et c'est précisément ce que nous critiquons, pas l'Agence France Trésor.