La croissance, le travail et l'activité sont les premiers antidotes à la dette.
Comme l'a rappelé le ministre délégué, les recettes supplémentaires générées par l'activité démontrent que moins d'impôt ne signifie pas moins de recettes pour le budget de l'État ou celui de la sécurité sociale, bien au contraire : en taxant moins, l'État perçoit plus. Cela fait écho à un mot magique, que l'on n'avait pas prononcé depuis des années : la confiance, celle que l'on doit aux acteurs économiques, les ménages et les entreprises de ce pays.
Enfin, je m'étonne de la polémique à propos des obligations assimilables du Trésor (OAT) indexées sur l'inflation. Dans une tribune, Mme Valérie Rabault, l'ancienne rapporteure générale du budget, et M. Philippe Brun décrivent le recours à cet instrument financier comme un quasi-scandale d'État. Rappelons que c'est sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, en 1998, que l'État a émis pour la première fois de telles obligations et non pas pendant la présidence d'Emmanuel Macron.