On peut donc se permettre de financer 18 milliards de baisse d'impôts de production pour les entreprises, mais pas d'investir pour lutter contre le dérèglement climatique et se donner une chance d'avoir une planète encore vivable pour nos enfants.
De son côté, Bruno Le Maire a écarté d'un revers de main, un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) vert sur les 10 % les plus aisés, alors que le rapport démontre, une fois de plus, que ceux-ci sont les premiers responsables du dérèglement climatique – leur empreinte carbone étant trois fois supérieure à celle des plus modestes –, même si ce sont les plus pauvres qui en subissent le plus durement les conséquences.
Pour parachever l'affaire, monsieur Attal, vous avez déclaré que la réduction des niches fiscales brunes était difficile, en prenant l'exemple du gazole non routier pour les travaux publics – nous parlons ici de Bouygues, Vinci ou Eiffage, qui ne me semblent pas être des PME dans le besoin.