Sur Insta ou TikTok, des arnaqueurs en jet-ski éclaboussent leur auditoire d'arnaques au compte personnel de formation (CPF), à la chirurgie ou aux compléments alimentaires, ou de dropshipping de produits en toc, en deux ou trois clics, deux ou trois likes. Jusqu'ici, ils passaient « OKLM » entre les mailles du filet, et pour cause : à ce jour, une seule condamnation, relativement minime, a été prononcée. Il convient donc de remercier le collectif d'aide aux victimes d'influenceurs (AVI), le collectif Vos Stars en réalité, et le rappeur Booba, qui tous ont été des lanceurs d'alerte sur les pratiques des influenceurs.
Divers travaux parlementaires ont visé à mettre fin à ces pratiques, à mieux définir le statut d'influenceur et à renforcer les moyens de la DGCCRF. Je tiens à en remercier mes collègues Aurélien Taché, Ségolène Amiot et Nadège Abomangoli, ainsi que les corapporteurs Arthur Delaporte et Stéphane Vojetta .