Les analogies entre armées et collectivités territoriales ou établissements publics s'arrêtent là : nous fonctionnons avec des comptes de commerce, des techniques d'achat à terme, et la force du dispositif, je le répète, réside dans le fait qu'en guerre, on ne compte pas.
Nous sommes en train de nous éloigner de l'article 5 : passer des marchés est une chose ; provisionner un budget, acquitter ses factures pour le compte de l'État, en est une autre. Pour des raisons évidentes, les comptes de l'État diffèrent sur ce point de ceux d'une collectivité.