C'est aussi le triomphe, après-guerre, de l'indépendance de la culture face aux tentations autoritaires de faire de l'art un outil de propagande du pouvoir. Grâce à elle, les artistes n'ont pas à plaire à ceux qui les gouvernent ; grâce à elle, le cinéma français est bien vivant.
Madame la ministre, vous entendre parler d'ingratitude me choque profondément. Accuser d'ingratitude des artistes ayant bénéficié d'aides publiques, c'est sous-entendre que se taire devrait être la contrepartie des aides.