Elle donne voix à l'alerte lancée par de nombreux artistes et professionnels du secteur sur les logiques de marchandisation et de concentration qui menacent l'indépendance et la diversité du cinéma français. Défendre l'exception culturelle, ce n'est pas nommer le libéral Dominique Boutonnat à la tête du CNC – Centre national du cinéma et de l'image animée –, instance protectionniste et redistributive créée en 1946. Ce n'est pas non plus utiliser le pass culture pour gaver de fonds publics la boîte de conseil d'Éric Garandeau, ancien président du CNC passé chez TikTok.